Jub, Jubal, Jubanti: Une transition au rendez-vous de l’histoire

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 Le binôme Sonko- Diomaye nous a fait rêver durant la campagne électorale en terme d’espoir suscité par leur posture d’ex détenus présidentiables et de sauveurs d’une République  “abîmée ” .
L’espoir d’une nation unie et réconciliée se lisait sur le visage des militants et militantes en délire qui avaient fini de se poser des questions restées sans réponse tellement notre cher pays le Sénégal était devenu méconnaissable démocratiquement parlant.
         C’est le lieu de rendre un vibrant hommage aux sept(7) sages du conseil constitutionnel à travers leur Président l’honorable Juge Badio Camara qui n’a ménagé aucun effort pour rétablir l’ordre .
             L’élection de son Excellence Bassirou Diomaye Faye Président de la République du Sénégal a fait renaître l’espoir avec le triptyque Jub Jubal Jubanti.
             Jub Jubal comme valeurs cardinales incarnées par l’homosenegalensis pour une transformation intrinsèque des mentalités et un appel solennel à l’œuvre de construction nationale qui ne doit laisser personne en rade . Les sénégalais doivent retrouver la confiance en soi . Cette confiance passe nécessairement par l’éradication de la peur de l’existence des sénégalais d’en haut et ceux d’en bas . Il faut faire en sorte que l’égalité des chances de tous les enfants du pays ne soit un vain mot mais qu’elle soit applicable dans toute sa substance.
L’ échelle des priorités doit faire l’objet d’une réflexion pointue et tourner autour de l’éducation et de la formation des jeunes et d’une transformation structurelle de l’administration vecteur d’un développement harmonieux .
      Jubanti dans le sens d’une mutualisation d’acquis et d’actions progressistes pour une transformation structurelle du mode de gouvernance budgétaire. C’est le lieu d’ailleurs de réfléchir sur la nécessité de suppression des DRP (demande de renseignements et de prix)qui constitue aujourd’hui la porte ouverte à toutes les malversations financières au niveau des ministères et des régies financières.
          La déperdition financière avec les DRP seule peut régler le problème du chômage des jeunes sénégalais.
        Jubanti dans le sens de l’accentuation du contrôle à priori par le renforcement en moyens conséquents des IOF ( inspecteur des opérations financières) et la remise sur orbite des IAAF (inspecteur des affaires administrative et financière) .
Les secrétaires généraux des ministères doivent disparaître.
Les DAGES (directeur de l’administration générale et de l’équipement) doivent faire l’objet de contrôle permanent et périodique.
Les Directeurs de cabinet doivent être renforcés et leur compétence élargie pour jouer pleinement leur rôle d’adjoint du ministre.
           Jubanti pour la formation continue des agents de l’état . La digitalisation de l’administration est une nécessité pour participer au rendez vous du donner et du recevoir comme disait le Président poete Leopold Sedar Senghor.  Le Sénégal ne peut pas être en reste des autres pays dits avancés.  L’ internet est devenu incontournable.  Il nous faut  donc investir plus sur la fibre optique pour permettre à toutes nos administrations de réussir la dématérialisation des procédures administratives.
             Jubanti pour une culture hardie de sanctions positive comme négative. Les meilleurs sénégalais doivent être montrés et référés pour encourager les plus jeunes et sévir en cas de malversations et de détournement de deniers publics .
             Jubanti pour la formation continue des agents de l’administration.  C’est d’ailleurs le lieu d’émettre des conseils à l’endroit de l’autorité pour les appels à candidatures des postes nominatifs en évitant le complexe des diplômes et CV étrangers.  Il est question de mettre l’accent en priorité sur le vécu et les compétences administratives. La longévité administrative doit nécessairement faire la différence pour départager les candidats. C’est un critère sur lequel on doit beaucoup compter .
             Jubanti dans le sens d’une révision des salaires des agents de l’administration.  Il est inconcevable et même très injuste de voir un directeur général se taper un salaire de cinq(5)millions . C’est même à la limite très révoltant d’en parler. Aucun salaire de l’administration ne doit plus dépasser deux millions de francs cfa .

   

Abdou karim sakho 

Expert Urbaniste 

MBA en Management Stratégique 
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