Marwan Ben Yahmed et Mimi Touré se chamaillent á cause de Sonko

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Le patron de Jeune Afrique s’est attaqué à une publication de Aminata Toure dans laquelle l’ancien Premier-ministre dénonce l’excès de zèle de l’administration pénitentiaire qui lui a refusé de rendre visite à Ousmane Sonko, au prétexte que le tampon sur l’autorisation n’était pas nettement visible.

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Marwane Ben Yahmed, patron de Jeune Afrique n’est pas fan de Ousmane Sonko et le journaliste ne rate jamais l’occasion de le montrer. Le Directeur de publication du magazine Jeune Afrique s’est attaqué à Aminata Toure et sa gestion de l’affaire Karim Wade.

Réagissant à une publication dans laquelle l’ancien Premier-ministre dénonce l’excès de zèle de l’administration pénitentiaire qui lui a refusé de rendre visite à Ousmane Sonko au prétexte que le tampon sur l’autorisation n’était pas nettement visible, le fils de Bachir Ben Yahmed s’est permis de l’attaquer personnellement. Marwane Ben Yahmed de demander à Aminata Touré : «et envoyer Karim Wade en prison sans éléments valables si ce n’est les enquêtes minables de la Crei, pas de problème ?».

Le journaliste qui, dans le passé, s’est déjà attaqué à Ousmane Sonko, voulait ainsi demander à l’ancienne ministre de la Justice (avril 2012-septembre 2013) des comptes de sa gestion du dossier Karim Wade. Moins de 24 heures après le post de Marwane Ben Yahmed, Aminata Touré est revenue la charge. «Enquêtes minables de la Crei dites-vous Marwane Ben Yahmed ?

Même en politique, la politesse reste une vertu. Si cela vous intéresse tant, vous êtes journaliste, accordez une interview aux magistrats qui avaient en charge la Crei, bon nombre sont encore en vie et départis de l’obligation de réserve. Ils vous diront généreusement ce qu’il en est des éléments valables et enquêtes dont vous faites état», a invité l’ancienne Premier ministre (septembre 2013-juin 2014) et candidate déclarée à l’élection présidentielle de 2024.

Aminata Touré, désormais passée de l’autre côté de l’échiquier politique, d’ajouter : «et ils vous diront certainement que la ministre de la Justice que j’étais n’avait pas pour rôle de donner des ordres aux magistrats – peut-être que les rôles ont évolué – mais de s’assurer qu’ils puissent faire leur travail convenablement», dit-elle.

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