Finances publiques :1240 milliards mobilisés en juin

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La gestion budgétaire à fin juin 2019 est caractérisée par une mobilisation satisfaisante des recettes et une exécution soutenue des dépenses publiques. En effet, les ressources sont mobilisées à hauteur de 1240 milliards, progressant de 7,5% en glissement annuel, tandis que les dépenses publiques se sont confortées de 16,2% pour s’établir à 1692,8 milliards.

 Les ressources sont estimées à 1240 milliards, essentiellement constituées de recettes budgétaires et de dons, d’après  la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee). Leur progression, en glissement annuel, est principalement imputable aux recettes budgétaires, les dons ayant diminué de 8,7% sur la période. En particulier, les recettes fiscales se sont établies à 1116,4 milliards à fin juin 2019, contre 1008,5 milliards un an auparavant, soit une progression de 10,7%. Cette dynamique, explique-t-on, résulte singulièrement des bonnes performances du recouvrement des droits et taxes au cordon douanier, de l’impôt sur le revenu et de la taxe spécifique pétrole, avec des progressions respectives de 16,8%, 12,4% et 46,1%. « Le rapatriement des taxes parafiscales à hauteur de 36,2 milliards a, également, contribué au bon comportement des recettes budgétaires », note la Dpee. En revanche, les recouvrements nets de la TVA intérieure hors pétrole et des droits d’enregistrement se sont rétractés respectivement de 6,1% et 3,7% à fin juin 2019. S’agissant des dépenses budgétaires, elles sont évaluées à 1692,8 milliards à fin juin 2019, contre 1456,7 milliards un an auparavant, soit un accroissement de 236,1 milliards. Cette situation résulte des augmentations respectives de 15,3% et 17,6% des dépenses courantes et des investissements. La hausse des dépenses courantes est principalement portée par les charges d’intérêt sur la dette publique, la masse salariale et les dépenses de fonctionnement  qui se sont respectivement confortées de 27,7%, 15,3% et 15,6%. Au titre des dépenses de fonctionnement, le relèvement est attribuable aux effets conjugués des transferts et des subventions. Pour sa part, l’augmentation des charges d’intérêt reflète l’échéance relative à l’Eurobond. Concernant les dépenses en capital, elles sont estimées à 679,2 milliards à fin juin 2019, contre 577,4 un an auparavant, soit une hausse de 17,6%, à la fois, tirée par les investissements sur ressources extérieures et intérieures qui se sont, respectivement, accrus de 11,7% et 25,4%.

 Zachari BADJI

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