Finale Ligue des Champions: Le PSG pulvérise l’Inter

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AFP/EQUIPE.FR: Jeunesse triomphante et attaque flamboyante, le Paris Saint-Germain ne s’est pas contenté de remporter la Ligue des champions samedi soir à Munich, il a écrasé le dernier adversaire qui s’est mis en travers de sa route. Toutes les statistiques de la finale dévoilent la puissance développée par le PSG sur le terrain, dans tous les compartiments du jeu. Les occasions, les tirs, l’écart au score, la prestation de Doué : tout est démesuré.

5-0 : un écart historique

C’est une démonstration. Une correction. Et pour se rendre compte de ce que vient de réaliser le PSG pour écrire l’histoire, le score est évocateur. Il y avait bien eu des larges victoires avant en finale de la Ligue des champions, comme les 4-0 de Milan contre le Barça en 1994 et face au Steaua Bucarest en 1989. Mais ce 5-0 est tout simplement l’écart le plus large jamais réalisé dans une finale de la Ligue des champions. Là aussi, Paris a profité de cette finale pour écrire l’histoire.

Doué et la jeunesse parisienne contre l’armada vieillissante de l’Inter

Il y avait deux options bien différentes ce samedi à Munich. Et c’est la jeunesse qui a triomphé. Alors que Paris a commencé avec le plus jeune onze en finale de Ligue des champions au 21e siècle (25 ans, 96 jours en moyenne), l’Inter affichait de son côté le troisième onze le plus âgé en finale de la C1 (30 ans et 242 jours). Dire que les Nerazzurri ont fait leur âge est alors un doux euphémisme.

La jeunesse parisienne fait en revanche saliver. Deuxième plus jeune équipe à remporter la Ligue des champions derrière l’Ajax Amsterdam de 1994-1995, la formation de Luis Enrique semble avoir l’avenir pour elle. Surtout avec un joueur comme Désiré Doué dans ses rangs. Auteur de deux buts et d’une passe décisive, l’ancien Rennais a éclaboussé de toute sa classe cette finale. Et s’offre le luxe de devenir le premier joueur impliqué sur au moins trois buts lors d’une finale de C1. A 19 ans !

307 contre 139 : Le PSG a gagné la guerre d’occupation

Au-delà des buts, le Paris Saint-Germain a tenu d’une main de fer cette finale dès les premières minutes et s’est littéralement installé dans la moitié de terrain de l’Inter Milan. Le nombre de passes dans la moitié de terrain adverse est ainsi largement supérieur si l’on se place du point de vue parisien : 307, contre 139. Même chose si l’on réduit l’échantillon statistique au dernier tiers adverse : les Parisiens ont réussi 130 passes dans le dernier tiers de terrain intériste, tandis que les coéquipiers de Marcus Thuram en ont réussi 64.

Beaucoup plus d’occasions, de tirs, et même de réussite

Au fil d’un match qu’ils ont contrôlé d’un bout à l’autre, les Parisiens ont créé un énorme nombre d’occasions de but pendant que l’Inter a peiné à se montrer dangereux. C’est pourquoi en plus des cinq buts, de nombreuses statistiques offensives prouvent que le PSG a mérité son éclatante victoire. 23 tirs parisiens contre huit tirs milanais dont seulement deux ont été cadrés, 19 passes clés (amenant à une frappe) pour Paris contre six pour les Nerazzurri, 20 tirs dans la surface adverse pour Paris contre 6 pour les hommes d’Inzaghi… En plus de cela, les Parisiens ont surperformé offensivement (3,23 « expected goals » pour 5 buts) tandis que l’Inter n’a pas réussi à convertir ses maigres opportunités (0,49 xG pour 0 but).

Le PSG marque l’histoire dans une finale à sens unique

L’histoire jusqu’au bout. Vainqueur de la première Ligue des champions de son histoire au prix d’un succès écrasant en finale face à l’Inter Milan ce samedi soir (5-0), le PSG a, en plus d’inscrire son nom au palmarès, réussi l’exploit de gagner son match avec le plus grand écart jamais vu depuis la création de la compétition en 1956.En 70 éditions, jamais une équipe n’avait remporté la compétition de cette manière.

Seuls le Real Madrid, face à l’Eintracht Francfort en 1960 (7-3), et l’AC Milan, contre le Steaua Bucarest en 1989 (4-0) puis le Barça en 1994 (4-0), s’étaient approchés d’une telle différence de buts.Une finale à sens unique, il n’y a pas eu débat à Munich où les Parisiens ont étrillé l’Inter Milan dans un match historique pour décrocher la première Ligue des champions de son histoire. Le PSG devient le deuxième club français à remporter ce trophée après l’Olympique de Marseille en 1993.

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