Piratage des e-mails de l’équipe Clinton : Poutine accusé d’avoir supervisé l’opération

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ETATS-UNIS/Les services de renseignement américains en sont désormais persuadés…

Les accusations ne sont pas pour l’instant  officielles. Mais l’affaire du piratage des emails du parti démocrate et de l’équipe de campagne d’Hillary Clinton est loin, très loin, d’être terminée. Vladimir Poutine en personne a supervisé l’opération, qui a démarré comme une «vendetta» contre Clinton et s’est terminée par la volonté de faire élire Donald Trump, affirment des responsables du renseignement américain, cités anonymement par NBC News.
Alors qu’une enquête a été ouverte au Congrès sur les interférences de la Russie avec l’élection américaine, ces révélations pourraient pousser davantage de grands électeurs à demander un briefing complet sur la situation avant d’élire formellement Donald Trump lundi prochain.
Espions et diplomates
Vladimir Poutine a «personnellement dirigé la façon dont les contenus piratés ont été utilisés et publiés», écrit la chaîne. Des dizaines de milliers d’emails du directeur de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta, ont été publiés au compte-gouttes par WikiLeaks à partir du 7 octobre, un mois avant l’élection. Le but de Vladimir Poutine était de torpiller la candidature d’Hillary Clinton, qui avait remis en cause la légitimité des élections russes, en 2011. Il voulait aussi « exposer la corruption » du système américain et « diviser le pays » afin de réduire son influence dans le monde. Au final, le gouvernement russe a également voulu faire élire Donald Trump, estime la CIA.
Ces révélations sont basées sur de nouvelles informations fournies par des espions travaillant pour les alliés des Etats-Unis et des sources diplomatiques, précise NBC. Les services de renseignement ont « un niveau élevé de certitude » de leur véracité.
«Hillary Clinton est finie»
Le camp de Trump a-t-il été mis au courant ? Pour l’instant, les services de renseignement restent muets sur la question. Mais quelques jours avant la publication des premiers emails par WikiLeaks, un ancien conseiller du candidat, Roger Stone, avait tweeté : «Mercredi, Hillary Clinton est finie #WikiLeaks». Stone a reconnu qu’il avait un accès «en coulisses  au patron de WikiLeaks, Julian Assange, via «un ami en commun». Il jure toutefois que son tweet ne concernait pas les emails de Podesta et qu’il n’y a pas eu accès en avance.

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