‘’Dakal excision’’, un nouveau single de Coumba Gawlo pour bannir l’excision

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En partenariat avec l’un des organismes des Nations unies en l’occurrence l’Unfpa, Coumba Gawlo Seck fait de la lutte contre les mutilations congénitales féminines, un projet. Elle a affirmé lors d’un point de presse tenu ce mardi 29 décembre 2015 au siège social de son groupe, sis à Sacré-Cœur, que ce projet lui a été confié par ledit organisme.

 

Le but de cette rencontre a été la séance d’écoute du nouveau single intitulé ‘’Dakal excision’’ (mettre fin à l’excision) dont l’objectif est d’épargner la honte à la femme à cause de ces mutilations génitales féminines. Cette nouvelle production musicale de l’auteur de ‘’Femme objet’’, a pour but principal de sensibiliser d’une manière générale, la population, sur les mutilations génitales féminines plus connues sous le terme excision.

 

«Ce thème est très important pour nous d’en parler parce que c’est un problème continental. Ce n’est pas seulement au niveau de notre pays que ce problème se vit, mais au-delà du Sénégal aussi», souligne l’artiste compositrice.

 

Qui explique : «A la demande de l’Unfpa, j’ai initié et réalisé ce projet qui consistait à faire une chanson de sensibilisation. Laquelle parle aux parents qui sont les principaux concernés afin de leur demander, de la manière la plus humble, de soutenir les enfants et de bannir l’excision de notre société quand on sait tous les problèmes que cela crée».

 

Responsable dudit projet, la diva dit avoir fait appel à d’autres collègues dans le cadre de cette lutte contre l’excision: «Je n’ai pas voulu vraiment faire seule ce projet. Au contraire, j’ai voulu être accompagnée par d’autres artistes de talent. Comme le dit l’adage, ‘’plus on est nombreux plus on est full’’.

 

En dehors de ses collègues sénégalais, elle avoue avoir sollicité le soutien de Kadhafi de la Guinée Conakry et de Djaliba Kouyaté de la Gambie, pour amener ce projet à un niveau sous-régional. «Nous voulons que ce problème (excision) qui est continental puisse être résolu à un niveau africain, d’où l’implication d’artistes phare en Afrique et dans des pays où ce problème est récurrent, comme la Gambie et naturellement le Sénégal», souligne Coumba Gawlo.

 

En guise de contribution, Adjouza a salué le projet en ces termes: «Cette chanson est destinée à la sous-région, ce n’est pas seulement pour le Sénégal. Raison pour laquelle Coumba Gawlo est allée chercher la collaboration des autres artistes comme le Gambien et le Guinéen qui nous ont joints à ce projet. L’excision concerne plus de 26% (de femmes) au Sénégal selon l’enquête par la démographie de santé. C’est une chose qui est là et qui continue d’exister. Et nous, en tant qu’artiste, on va prêter notre voix pour sensibiliser la population. Quand une tradition créé le mal, il faut carrément la bannir», conclut-elle.

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