Axe Keur Martin-Ngoyokheme-Wakhal Diam: Timide exécution d’une vieille doléance toujours réclamée
Ngayokheme: La piste d’accès de Keur Martin-Ngoyokheme-Wakhal Diam en passant par Diohine et Diarrere, est en cours de construction nous a affirmé Demba Diouf, le maire de Ngoyokheme en marge de la finale de football dont il était le parrain.
Selon lui, « c’est une vieille doléance qui date de très longtemps et dont les populations riveraines ne cessent de réclamer. Et, par la grâce de Dieu et avec le président de la république Macky Sall que nous remercions au passage, cette vieille doléance est aujourd’hui en phase d’être satisfaite ».
Pour corroborer ses propos, Demba Diouf nous a fait savoir, qu’ils ont récemment reçu l’entreprise Jean Lefèvre qui doit réaliser les travaux. Et ajouté-t-il, « nous avons même noté un début d’exécution au niveau de Wakhal Diam. Pour ceux qui viennent de l’axe Bambey-Fatick si vous prenez cette bretelle vous allez constater qu’il y a un début d’exécution des travaux ».
En dehors de cette route, ajoute le maire de Ngoyokheme, « il y a une route extrêmement importante pour la commune qui va désenclaver une bonne partie du territoire communal. Il s’agit de la piste de production qui partirait de Toucar à Ngarine en passant par les villages de Ndok, Ngonine et Ngangarlam. Ce qui permettra aux populations de pouvoir vaquer correctement à leurs occupations surtout en période hivernale où il est très difficile de circuler sur cet axe souvent impraticable ».
Donc, ajoute Demba Diouf, « avec le PUDC nous avons pu décrocher la réalisation de cette piste là, l’entreprise est identifiée, le bureau de contrôle est également identifié et ils ont tous les deux reçu leur avance de démarrage et nous attendons avec impatience ces travaux là ».
Mohamadou Sagne
Accès universel à l’eau potable
Plus de 420 branchements sociaux réalisés
L’autre nouvelle annoncée par le maire de Ngoyokheme, c’est le projet extrêmement important qui est déroulé en rapport avec le Projet eau et assainissement en milieu rural (PEAMR) pour un accès universel à l’eau potable.
Selon le maire de Ngayokheme, « quand nous sommes arrivés à la tête de la municipalité, nous avons fait un diagnostic qui nous a permis de constater qu’il y a des poches où les populations ont des difficultés d’accéder à l’eau potable.Nous avons constaté également qu’il y a beaucoup de ménages dans la commune qui n’avaient pas de robinet et nous avons travaillé avec le PEAMR qui nous a accompagné et aujourd’hui nous sommes à plus de 420 branchements sociaux dans la commune. Ce travail est en train d’être poursuivi dans le cadre d’un partenariat que nous avons scellé ce qui permet de solliciter le projet à chaque fois et de manière favorable à l’ensemble de nos demandes ».
Avec les femmes, la commune travaille à rendre autonome les groupements de femmes à travers l’accès aux financements. « Et d’ailleurs, dans le cadre de l’autonomisation de la femme nous avons dit qu’il fallait les appuyer sur deux leviers, notamment la formation dans le cadre d’un programme que nous déroulons à leur intention. Nous avons ainsi initié une formation en saponification, une formation en transformation de pr0oduits, une autre en gestion de projet dans diverses filières », nous a fait savoir le maire de de Ngayokheme.
Mais, pour Demba Diouf, « nous avons l’autre levier sur lequel il fallait appuyer c’est celui de la ressource halieutique mais tout en ayant un accès aux financements. Avec ñķû0mpous avons travaillé et k .Nous attendons qu’on arrive à un milliard de financements pour vous inviter vous la presse à venir fêter avec nous le milliard de financements injecté dans les groupements de femmes pour leur permettre d’être autonomes.
M. SAGNE