Quelle lecture faudrait -il avoir de la décision du Conseil constitutionnel ?

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Le Conseil constitutionnel a tranché l’imbroglio juridique de la loi interprétative de l’ amnistie.
En la rejetant ainsi dans son fond au grand dam des auteurs avec le député Amadou Bâ nº2 comme porte-étendard de la majorité parlementaire. Provoquant ipso facto une certaine jubilation d’une certaine opposition étiquetée de « haineuse » , s’empressant de vouloir faire une  » récupération politique désespérée » selon les Pastéfiens par la voix d’Ousmane Sonko himself.

Qu’à cela ne tienne, il convient ici de mettre en relief l’expression de la séparation de pouvoirs.
Et Montesquieu ne disait -il pas qu’il faut que  » le pouvoir arrête le pouvoir ? ».
Pour assurer l’équilibre des forces, des rapports dans l’administration des affaires de la cité .
N’est-ce pas là une victoire exclusive de Dame Justice ?
Au nom exclusif du peuple et surtout du Droit ?
Et aussi des victimes, me dira t-on.
En tout état de cause, la justice, elle, est appelée à dire le Droit. Sous aucun prétexte. Pour que nul ne ne soit lésé dans ses droits civiques, légaux et légitimes.
D’autant que les défis et urgences qui se dressent quotidiennement imposent une posture républicaine faite de fermeté et de responsabilité civile de la part du peuple mais surtout des politiques qui ont la mission régalienne de leur résolution.
Afin que les événements tragiques qui ont failli mettre à sac les destinées communes de notre cher pays soient non seulement un mauvais souvenir mais servent par la même occasion de muse pour le sursaut national tant souhaité, la résilience nécessaire pour prendre en charge notre destin commun.
Pour ainsi conférer la place qui revient au Sénégal dans le concert des nations.
L’image reluisante du pays en un temps écornée par des attitudes regrettables qui l’ont ternie soit restaurée, préservée, engendrant naturellement une crédibilité plus accentuée face aux bailleurs, décideurs et investisseurs pour un meilleur environnement des affaires, condition sine qua none d’une orientation résolue vers la satisfaction des besoins et désidératas du peuple sénégalais pour lequel aussi bien les tenants du pouvoir que l’opposition s’agitent et légitiment leurs actions démocratiques.
Alors il reste à déduire que seule la pluralité démocratique constitue l’unique gage d’un développement durable dans un Sénégal de tous et pour tous.

Oumar Jean DIATTA
Arbitre de football , Professeur de Portugais, Journaliste et Traducteur -Interprète (Ziguinchor).

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