Liberté de la presse: Le droit d’informer ne s’achète pas, ne se quémande pas. Il s’exerce

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Aujourd’hui, au Sénégal, 381 médias se retrouvent exclus de la reconnaissance officielle de l’État. 639 médias ont été déclarés. Seuls 258 sont « validés ». Cela pose une question simple, mais fondamentale : qui décide de qui a le droit de parler ? Et sur quels critères ?

Quand un ministre tente de faire passer un arrêté pour une loi, ce n’est plus de la régulation, c’est de la censure.
Quand des médias sont traités comme des menaces, simplement parce qu’ils sont critiques, ce n’est plus de la gouvernance, c’est de l’intimidation.

📢 Le droit d’informer, de débattre, de critiquer — c’est le socle d’une démocratie vivante. Et ce droit est inscrit noir sur blanc dans l’article 11 de notre Constitution. Aucun arrêté, aucun communiqué, aucune menace ne peut l’annuler.

Aujourd’hui, je tiens à exprimer ma solidarité totale avec tous les journalistes, techniciens, chroniqueurs, directeurs de publication, cameramen, animateurs, qui continuent de faire leur travail avec courage malgré les pressions.

🔺 Il est temps de dire non.
🔺 Il est temps de faire bloc.
🔺 Il est temps de rappeler à ceux qui nous gouvernent que la presse n’est pas un privilège, c’est une responsabilité, un droit, une mission.

Cheikh KANE

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