Pour un Sénégal du travail, de la justice sociale et du progrès partagé (Par Nfamara Touré)

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Le 1er mai 2025 restera dans notre mémoire collective comme un moment fondateur : celui où l’État, les organisations syndicales et les employeurs ont choisi, ensemble, de tourner une page et d’écrire une nouvelle histoire. En signant le Pacte national de stabilité sociale pour une croissance inclusive et durable, nous avons pris l’engagement solennel d’offrir au Sénégal un cadre renouvelé de dialogue, de justice sociale et de prospérité partagée.
Ce Pacte, fruit de mois de concertation et d’écoute, n’est pas un simple accord technique. C’est un engagement politique majeur, une vision stratégique du Sénégal que nous voulons : souverain, équitable, productif. Il incarne l’espoir d’un pays où la stabilité sociale n’est plus un luxe, mais un levier pour la croissance et la dignité du travail.
La trêve sociale : un acte de responsabilité collective
La décision d’instaurer une trêve sociale de trois ans n’est pas une capitulation des revendications légitimes. Elle est l’expression d’un patriotisme lucide, d’un sens élevé de l’intérêt général. Elle permettra au Gouvernement de déployer, sans entrave, des réformes ambitieuses dans les domaines cruciaux : éducation, santé, emploi, retraite, rémunération, gouvernance territoriale. Aux syndicats, elle offre un cadre structuré pour un dialogue productif. Aux employeurs, elle donne la visibilité nécessaire pour investir et embaucher.
Un État réformateur, à l’écoute des citoyens
Sous la conduite du Président de la République Bassirou Diomaye Faye et du Premier Ministre Ousmane Sonko, le Gouvernement a fait le choix du dialogue et de l’action structurante. Nous avons entendu les enseignants, les professionnels de la santé, les fonctionnaires, les acteurs culturels, les jeunes en quête d’emploi. Nous avons apporté des réponses concrètes : digitalisation des services publics, relèvement de l’âge de la retraite, meilleure protection sociale, revalorisation salariale, réforme du Code du travail.
Ce n’est pas un discours. C’est un agenda de transformation adossé à l’Agenda national « Sénégal 2050 ».
Le sens de l’histoire : unir, réformer, bâtir
L’heure n’est plus aux antagonismes stériles ni aux calculs partisans. L’heure est à la responsabilité, à la reconstruction. Le PNSS-CID est un outil de gouvernance innovant, un contrat moral entre les forces vives de la Nation. Il consacre le tripartisme comme mode de décision publique : Gouvernement, partenaires sociaux et employeurs unis autour de la même table, porteurs d’une même ambition.
Je salue ici la maturité des syndicats, l’engagement du patronat, et la détermination du Gouvernement. Ce Pacte est notre patrimoine commun. Il appelle à la vigilance, au suivi rigoureux, à la mobilisation permanente.
Ensemble, faisons vivre le Pacte
Les promesses de ce texte seront vaines sans l’adhésion active de toutes les parties. J’en appelle aux élus locaux, aux acteurs communautaires, aux jeunes et aux femmes : saisissons cette opportunité pour réinventer le travail, renforcer notre cohésion sociale et relancer la confiance.
Le Sénégal mérite un horizon de stabilité et de progrès. Ce Pacte en est le socle. À nous de le faire vivre, de l’incarner et de le transmettre.

Nfamara Touré,
Responsable politique Pastef à Tamba

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