Malick Gakou : «Il y a des gens plus riche que moi à l’Afp et personne n’en parle»
Cible de certains de ses frères de parti, Malick Gakou s’est défendu vigoureusement. Au ministre du Commerce, Alioune Sarr, il sert une réponse cinglante. «J’ai fréquenté l’Afp pendant 5 ans sans connaitre Alioune Sarr. Je ne l’ai connu que lorsqu’il a été à la tête de la structure des cadres. Je ne comprends pas aujourd’hui pourquoi il tient tous ces propos contre moi.
Il dit que Karim Wade me soutient. Ce qui est faux. Je suis noble et j’ai de l’honneur. J’ai dû démissionner pour qu’il devienne ministre. Je connais beaucoup de secrets dans le parti», a dit Malick Gakou N2 de l’Afp, par ailleurs, secrétaire national chargé de la vie politique du parti.
Invité, ce jeudi de l’émission “Pile ou Face’’ de la 2stv, le responsable politique progressiste de la banlieue dakaroise ajoute : «Lorsqu’on a donné à Moustapha Niass le seul poste de député qui devait revenir à Alioune Sarr, seul candidat de l’Afp sur la liste de Benno Bokk Yaakaar, ce dernier avait exigé, en échange, une direction nationale. Alors que cette décision de Niasse de prendre ce poste de député, résultait de la volonté de Macky Sall de lui permettre d’avoir la possibilité d’occuper la présidence de l’Assemblée nationale. A l’époque, il avait dit des vertes et des pas mûres sur le dos de Moustapha Niasse.
Macky Sall, Moustapha Niasse et des députés aujourd’hui, sont témoins des vilénies qu’il avait dites à l’époque. Donc, il ne peut pas se targuer d’être un défenseur de Moustapha Niasse», lâche-t-il.
Quant à Bouna Seck, un de leurs camarades progressistes, qui demande que la lumière soit faite sur l’origine de sa ‘‘fortune’’, Gakou répond qu’il y a beaucoup de gens plus riches que lui dans l’Afp et personne ne se demande d’où provenaient leurs biens. «Je suis le premier, après Moustapha Niasse, à avoir loué une permanence. En 2007, je suis le seul à avoir remis 10 millions entre les mains de Moustapha Niasse, devant tous les cadres, et personne ne m’avait jamais demandé où est-ce que j’avais pris cet argent», a-t-il répondu, en guise de réplique.
