L’entreprise de musèlement de la liberté d’expression et de presse initiée par le régime PASTEF doit être vigoureusement dénoncée et combattue pendant qu’il est encore temps

En choisissant le « projet politique » de PASTEF, les Sénégalais et les Sénégalaises espéraient en finir définitivement avec les « petites politiques » de censure, de menace, de privation de liberté gratuite et mise à mal des libertés publiques.
En l’espace d’un an, plusieurs personnes ont été mises en prison pour avoir exprimé une opinion (Moustapha Diakhaté, Bah Diakhaté, Ardo Gning, Ameth Ndoye, Cheikh Thiam, Abdou Nguer, etc.). Dans le même temps, sous le prétexte fallacieux d’une régulation des médias, des tentatives de réduire au silence la presse libre sont en cours. Des médias fantômes qui ont porté PASTEF au pouvoir ont été reconnus, alors que d’autres plus connus dans le paysage sont mis sur une liste rouge et interdits de production. La dernière note du Ministre en charge de la Communication est une illustration parfaite de cette politique liberticide.
Au lieu de s’atteler à prendre en charge sérieusement les nombreuses et urgentes préoccupations du peuple, le régime PASTEF est préoccupé par son projet « d’effacer », comme l’a dit publiquement Ousmane Sonko, toute voix discordante.
Les Sénégalais et les Sénégalaises épris de justice (citoyens, société civile, organismes de presse, universitaires et autres intellectuelles) sont interpellés : les velléités de dictature de PASTEF doivent être cassées et il ne s’agit point d’un combat partisan.
Thierno Alassane Sall