La chronique de L’Instituteur, au Sénégal des percepteurs où coulent le gaz et le pétrole – Des contestataires professionnels          

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Mes bien chers compatriotes

Au Sénégal de Ngalandou et de Lena Gabare ou celui de la révolution des percepteurs, où
coulent le gaz et le pétrole ; Une véritable évolution de la jeunesse a chamboulé la donne, qui, depuis le lâche et génocidaire esclavage des noirs, a toujours été favorable  à l’oppresseur qui avait été les nations
sangsues, les ignares roitelets d’antan, et d’aujourd’hui, ainsi que les maitres du travail forcé et du colonialisme, assistés par nos impudents fils fantoches sans âme, qui, ignominieusement et sans aucune conscience les ont remplacés physiquement dans notre pays, pour nous avilir et nous, dépouiller cruellement en croyant (Singes qu’ils sont) être des leurs. Cependant, réjouissons-nous battons le tambour dans tous les coins et recoins du pays ! Les cartes ont changé de mains et de camp. Notre brave peuple les a déplacées dans la partie de
la révolution des percepteurs, c’est-à-dire dans les mains de braves patriotes qui, peu s’en faut, ont failli perdre leur vie pour libérer leurs concitoyens de cette abjecte surexploitation abominable et les ont sortis de la tourmente. Sauf les contestataires professionnels, tous les républicains se sont inclinés à l’expression de la volonté souveraine du peuple et ont exulté à l’annonce du résultat sorti des urnes ; qui indubitablement va nous affranchir des
passe-droits, du népotisme, de la gabegie de l’incurie et de tous les maux qui nous mortifient et nous tuent, nous le peuple devenu de seconde zone ; qui vivons privé de notre dignité. Nos indignes fils épouvantail et leurs commanditaires nous ont tout volé y compris cette belle vertu théologale qu’est
l’espérance, sans laquelle survivre dans ce pays devenait inutile et malaisé. Et nos pauvres et déshérités enfants, d’aller sur les nouvelles routes de l’esclavage moderne en clamant, «Barsa ou Barzakh» (Barcelone ou périr). En dehors des prébendiers et des contestataires professionnels, tout le
monde se réjouit de la mise à mort de
l’Hydre et de la libération définitive du pauvre peuple sans aucun statut. Les contestataires professionnels sont la gente réellement désillusionnée qui observent médusée leurs prébendes s’évanouir et leur influence néfaste
s’évaporer. Ils refusent de s’incliner devant le verdict des urnes. Ils ne peuvent pas comprendre que le mot révolution de  
revolver est un retournement, la fin d’une condition intolérable et l’affranchissement
de la plupart des gens du peuple laissée pour compte, les contestataires professionnels savent qu’à présent ils appartiennent
à un autre monde mais ne veulent rien entendre. Ils ne savent pas que le peuple
souverain ne veut plus jamais de leur monde. Ils sont pires que ceux qui sont défaits
et qui pendant leur défunt magistère, les ont mis dans cette situation de folles gens à lie ; qui ne se rendent pas compte que la messe est déjà dite, ce sont les ennemis de toute nation qui s’émancipe et qui accède à l’autodétermination.
Ce ne sont pas des républicains, ce sont de stupides babillards qui comprennent assurément qu’en devenant cois Ils ne retrouveront jamais plus leurs privilèges
inouïs, il ne faut pas que leurs bouches se dessèchent, car comme dit un vieil artiste
ceux qui vivent du débit de leurs fortes gueules s’appauvrissent en se taisant.
(Bougnou nopé rafflé). Ensuite il y a les journaleux qui ignorent le pacte de
Munich et qui exercent le chantage, la propagande et la publicité pernicieuse. Les
journaleux ont le sot art de développer des critiques acerbes et minablement irraisonnés contre une salvatrice et douce révolution que nous envient tous les peuples d’Afrique. Chaque sénégalais doit se reconsidérer en sachant ce qui se passe au Mali où les partis politiques sont suspendus et en Guinée où les
médias privés sont interdits

Les percepteurs ont l’immense et terriblement
incommode tâche de ramener l’Espérance, dans le cœur de leurs concitoyens, pour
ce faire, il leur faut vaille que vaille tuer
l’hydre et chaque citoyen leur doit une aide inconditionnelle pour le salut pu peuple. Mes bien chers compatriotes les percepteurs ont hissé le drapeau c’est au peuple de le maintenir hisser comme l’eut jadis dit Abraham Lincoln.      
A bon entendeur
salut !
Civiquement vôtre
Papa amadou Ndiaye, l’instituteur
Constructeursa@yahoo.fr

 

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